Gaku Yamatatsu

Musique d'ambiance:


I) Le commencement

Je suis ce que l'on appelle un enfant sans origine. Ayant perdu mes parents très tôt, j'ai passé mon enfance dans un orphelinat. C'était pas si mal, les gens avaient l'air heureux et soudé entre eux, enfin moi je ne l'était pas, j'évitais autant que possible les autres, même aujourd'hui je sais pas pourquoi j'étais comme sa, mais je préférais passer mon temps dans un coin isolé, à lire des contes. Je suppose que quelque part, cela devait m'aider à m'évader de cette vie. Ca avait beau être sympa comme lieu, ne pas avoir de parent me perturbaient assez. A l'orphelinat, il n'y avait que Akira qui me comprenait. Akira c'était mon grand frère, il avait six ans de plus que moi. Akira avait quelque chose d'assez spéciale, ce petit quelque chose, peux de personne l'on. Quand il parlait, on sentait qu'il était destiné à un grand avenir. Enfin, retournons à ma petite personne. C'est pendant cette période que mes premiers vols ont commencé, rien de bien méchant, c'était essentiellement des biscuits ainsi que des friandises. J'ai toujours été friand de sucre. Je pense que ce petit côté chapardeur de ma personnalité est apparu pendant cette partie de ma vie. Quelques années ont passé, et j'ai délaissé les bouquins pour les acrobaties. Etant plus jeune, les histoires d'anges et toutes ces conneries me fascinaient, pouvoir prendre mon envol, quitter cette vie pour un monde meilleur, j'en rêvais.. J'avais très vite attraper le truc et mon terrain de jeu était le toit de l'orphelinat ce qui était de mauvais goût pour mes tuteurs. Ma vie commençait enfin à être intéressante, jusqu'à ce que je rentre au lycée...

II) Bienvenue chez les grands

Ah le lycée. C'est le premier lieu de la vie ou l'on vous test. Faisons un léger zoom sur la situation, cela fait deux semaines que les cours ont commencé. Un attroupement se fait prêt des casiers, la majeur partie des mecs présent sont des membres de l'équipe de football, certains d'entre eux semblent enfermer un looser dans son casier, pendant que d'autre rit. Vous vous demandez probablement ou je suis dans toute cette masse? Le looser en question , vous l'avez deviné, c'était moi, il en fallait bien un.  Akira ne voulait pas me défendre, il disait que "dans la vie, il y aura toujours quelqu'un pour m'enfermer dans un casier et qu'il ne serait pas toujours la...". Je me réconfortais en me disant qu'un jour, je prendrais ma revanche sur ces connards taillaient comme des gorilles. En attendant, les jours passèrent, et mon calvaire augmentait. J'avais l'impression que le temps se figeait, que ma vie avait été tracé et que j'allais vivre un enfer jusqu'à ce que je rencontre Saint Pierre à sa porte. Quelle existence de merde, je ne voulais pas être un moins que rien toute ma vie. C'est alors que je décida de rompre les liens qui m'enchainer à cet existence. Pourquoi devais je être la victime au lieu de la brute? Pasques je n'étais pas bien épais? Connerie oui, tout est une question de volonté. Mais je ne pouvais rien faire tout seul, et ça, les gorilles le savaient. Je ne pouvais en parler à personne, j'étais faible mais j'avais ma fierté. Alors que je perdais espoir, mon salut c'est présenté de lui même à moi. Un jour... Alors qu'ils m'administraient ma série de baffes journalière, il est arrivé et il à mit fin à mon supplice...

Il attrapa le premier venu et il le cloua au sol en un clin d'œil, cela eut pour effet de faire fuir le reste de la bande. Il m'aida à me relever en me soulevant par le col, son regard se posa sur mon visage. Sa cigarette en bouche lui donnait un petit air de truand que l'on voit souvent au cinéma. Ses yeux me scrutaient, il semblait me juger. Avant que je n'ai eu le temps de dire quoique se soit, il me lâcha et tapota ma joue tout en déclarant d'un air nonchalant "Allez, prend soin de toi gamin...". Après cela, il prit une direction inverse à la mienne. Quelque chose en lui avait attisé ma curiosité. J'avais donc décidé de le suivre. Ma filature me conduisit en plein centre ville. Etrangement, au milieu de toute cette foule, il semblait plutôt normal, il regardait les différent objets présents dans les vitrines des magasins, il observait les différent panneaux publicitaires qui décoraient le coin, un type tout ce qui avait de plus normal. Au bout d'un moment, il s'arrêta net alors que la masse de gens continuaient à se mouvoir. Il se retourna et commença à marcher dans ma direction. Les rôles s'inversèrent alors et le traqué devint le traqueur. Il n'eut pas de mal à me rattraper, il agrippa mon bras et me questionna du regard. Je lui répondis simplement "Merci, moi c'est Johnny et vous...?". Après un cout laps de temps, il décida de se présenter, toujours avec son ton nonchalant. Il se nommait Garrett...

III) Si tu n'arrives pas à jouer les durs, ressemble à un dur

Quelque jours avaient passé et j'avais sympathisé avec Garrett. J'en avais appris un peux plus sur lui, il bossait actuellement dans la production de film pour adulte et il jouait de temps en temps au poker dans des parties clandestines. C'était assez sympa quand j'étais avec lui, on ne faisait rien en rapport avec ses activités. En général on causait juste pendant qu'il était entrain de se défoncer. Mais bon, les brutes du lycée me cassaient moins la gueule à l'école, ensuite, c'était vraiment énorme. C'était pas un adulte comme les autres, il était le premier à me montrer le cul d'une fille ou à me parler de choses complètements idiotes. Il avait également des phrases à lui. Je me souviens qu'une fois, je lui avait parlé du lycée et il m'avait sorti quelque chose comme sa: "Tu sais le lycée c'est comme la prison: bouffe de merde, grillage à perte de vue... Le sexe que tu veux, on te le donne pas... Le sexe que l'on te donne, tu en veux surtout pas et crois moi je sais de quoi je parle...". Parfois se genre de phrase me faisait flipper mais bon, dans l'ensemble, il était cool Garrett. Quelque part, si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à l'influence qu'il a laissé sur moi..